Toute une partie de l’économie francilienne est soutenue par les besoins des Franciliens ou des personnes de passage. Ainsi, le commerce de détail, qui a vocation à couvrir principalement les besoins courants des ménages, relève par excellence de la sphère présentielle, même si certains équipements emblématiques (grands magasins, commerces de luxe), essentiellement parisiens, participent à l’attractivité de la région. Cette vocation explique une meilleure répartition de ces activités sur le territoire par rapport aux activités métropolitaines davantage polarisées. Le périmètre sectoriel du commerce de détail a été élargi à quelques autres activités relevant de la proximité, comme l’artisanat commercial (boulangeries, traiteurs), les services à la personne (coiffure, cordonnerie, etc.), ou les agences immobilières et de voyage. Le total représente 400 00050 emplois environ en 2012. La moitié des personnes travaille dans le commerce dit spécialisé (équipement de la maison, sport, culture, équipement de la personne), dans des entreprises relevant de plus en plus du commerce organisé (succursalistes ou franchisés) ; un quart des emplois appartient au secteur alimentaire, avec une répartition assez équilibrée entre la grande distribution (hypermarchés, supermarchés, etc.) et le petit commerce dit de bouche ; le reste des emplois relève des services à la personne, des agences et, dans une moindre mesure, des marchés et de la vente à distance. L’e-commerce, bien que répertorié dans la Nomenclature des activités française (NAF rév. 2, pour la révision 2 de 2008), n’apparaît pas dans les statistiques. Avec la stagnation des revenus et de la consommation, le commerce n’est plus créateur d’emplois : entre 2007 et 2012, il a perdu un peu plus de 20 000 emplois, soit 5 % du total. La concurrence entre groupes et enseignes, la dématérialisation d’une partie des achats, la volatilité des goûts des consommateurs, engendrent des mouvements disparates selon les segments du commerce. C’est dans le secteur alimentaire (grande distribution et petits commerces) et dans l’habillement que les pertes sont proportionnellement les plus importantes. L’hébergement-restauration, porté par la consommation des Franciliens, mais également des touristes, est un secteur parmi les plus créateurs d’emplois dans les années 2000. Entre 2007 et 2012, il a progressé de 22 700 emplois, les gains provenant en quasi-totalité de la restauration et un peu plus dans la restauration traditionnelle plutôt que rapide.

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